Voilà un désir bien "douloureux" lorsque la question d'un autre enfant se pose au sein d'un couple, surtout si le premier est déjà autiste.
Je dis douleureux parceque l'on est face à une réalité que l'on a pas trop envie d'affronter, et on est surtout face à notre propre conscience qui n'est pas parfaite (en tout cas la mienne ).
Pour ceux qui ne me connaisse pas je rappel un peu ma petite histoire : 2002, naissance de Lucas qui est un enfant "normal". Puis en 2003 arrive Michaël qui est autiste non verbal. C'est un bb adorable et un petit garçon assez facile à vivre malgré son handicap. En 2006 je tombe a nouveau enceinte (une grossesse inopinée comme on dit). Il est vrai que mon désir de maternité n'était pas "assouvi" avec mes deux garçons (bien qu'ils me comblent au dela de toutes esperances et que je les aime plus que tout au monde) mais dans ma tête "j'attendais" un autre enfant. A cet époque Michaël n'était pas encore diagnostiqué. On savait qu'il avait quelque chose de différent et le rdv avec le CRA était déjà fixé. J'avais fait le deuil d'une nouvelle grossesse (douloureusement) mais je considérais que ce n'était pas raisonnable.
Et puis cette nouvelle grossesse est arrivée et là mon gynéco (Dr. K..... une femme extra) à pris les choses en main et grace à elle on a eu en une semaine un rdv avec une généticienne, chose qu'aucun médecin n'avait encore réussi à faire. Là en 3 semaines (délai super court) on a eu les premiers résultats : Michaël n'était pas X fragile, tout allait bien dans ses résultats (on sait qu'on peut pas détecter l'autisme mais on a rien trouvé d'anormal) et chez moi tout ok aussi. En plus ils ont pu détecter dans mon sang des cellules du foetus et ils ont pu nous annoncer que c'était une fille.
Je dois avouer qu'à partir du moment ou j'ai connu le sexe de l'enfant ma décision de garder le bb à était définitive. Je pense qu'il en aurait été de même s'il avait été un garçon mais je pense que j'aurais réfléchi plus longtemps. C'est vraiment stupide cette réaction car les filles sont aussi touchées par l'autisme bien que le risque soit moins élevé, mais j'ai su au fond de moi qu'elle ne serait pas atteinte et à partir de ce moment là je ne me suis plus jamais posé la question à savoir si elle allait être autiste ou non.
Je me suis quand même beaucoup informée sur les forums pour connaître le pourcentage d'autistes au sein d'une même famille et les réponses ne m'ont pas permis d'affirmer quoi que ce soit.
Et puis surtout je ne crois pas au hasard, et je me suis dit que ce bb allait arriver pour aider aussi Michaël. Qu'il allait surement se sentir stimuler par ce bout de choux qui allait progresser en même temps que lui et apprendre avec lui ce qu'il n'arrivait pas a faire de façon "innée".
Je dois dire que sur ce coup là mon mari n'a pas hésité une seconde. Ca a été un "oui on garde le bb" immédiat et sans réfléchir un seul moment. Je pense qu'il m'en aurait beaucoup voulu si j'avais pris la décision de ne pas le garder.
Cette situation réveille de mauvais démon et des questions que l'on ne préfère pas se poser. Alors à tous les parents qui sont dans cette situation ou qui envisage d'avoir un autre enfant je tiens à dire que oui on est pas parfait et que se poser la question de garder un bb qui a des risques d'être également autiste ne veut pas dire que l'on aime pas l'enfant qui est déjà là. Automatiquement on va se poser la question fatidique : "si j'avais su que mon enfant était autiste dans mon ventre est ce que je l'aurais gardé ?" et là ça fait très mal de simplement se dire que l'on ose se poser la question, car bien sur qu'on les aime nos pirates, la vie n'est pas toujours facile mais ils sont là, ils nous aiment de tout leur coeur bien qu'ils ne nous l'expriment pas toujours, ils sont nos au même titre que les autres et ils seront notre fierté malgré leur différence.
La question se posera toujours mais il ne faut pas culpabiliser. Il faut être sur de soi, de son couple, de sa famille et surtout être certain que si le nouvel enfant devait lui aussi être autiste vous serez capable (moralement) de l'assumer. Certaine mamans sur les forums me disait "et puis comme ça s'il est encore autiste tu sauras déjà ce qu'il te restera à faire et ce sera plus facile" j'ai trouvé à l'époque et je le trouve encore cette réponse vraiment alors moi je dirais une chose : si votre décision est prise (et si vous vous posez la question c'est qu'elle est déjà prise ) : la seule chose qui compte c'est que cet enfant sera le votre avec toutes ses qualités et ses défauts et que vous serez ses parents avec toutes vos qualités et vos défauts (faut me voir au réveil, je suis vraiment pas un cadeau pour mes enfants et mon mari, je suis vraiment une tête de )
Ah, je voulais aussi ajouter que la gyneco m'a suivi de manière très approfondi (le terme n'est peut être pas bien choisi pour une gyneco - bon c'était ma minute blonde comme dirait laulau), et que l'on a fait une amiosynthèse (surement mal écrit....) pour être sur que pas d'autres anomalies, et que l'échographie la plus importante (je me rappelle plus laquelle) je l'ai faite à Montpellier auprès d'un Dr. qui a lui même un enfant autiste. Nous savions bien à l'époque que toutes ces précautions étaient inutiles car rien ne peut se voir in-utero mais c'était quand même rassurant de se savoir suivi. Et puis le résultat est pas trop mal réussi (normal c'est le portrait de sa mère ), une petite fille belle comme un coeur qui possède un caractère bien trempé (ça c'est le côté du papa) et qui ne montre aucun signe autistique.
Je dis douleureux parceque l'on est face à une réalité que l'on a pas trop envie d'affronter, et on est surtout face à notre propre conscience qui n'est pas parfaite (en tout cas la mienne ).
Pour ceux qui ne me connaisse pas je rappel un peu ma petite histoire : 2002, naissance de Lucas qui est un enfant "normal". Puis en 2003 arrive Michaël qui est autiste non verbal. C'est un bb adorable et un petit garçon assez facile à vivre malgré son handicap. En 2006 je tombe a nouveau enceinte (une grossesse inopinée comme on dit). Il est vrai que mon désir de maternité n'était pas "assouvi" avec mes deux garçons (bien qu'ils me comblent au dela de toutes esperances et que je les aime plus que tout au monde) mais dans ma tête "j'attendais" un autre enfant. A cet époque Michaël n'était pas encore diagnostiqué. On savait qu'il avait quelque chose de différent et le rdv avec le CRA était déjà fixé. J'avais fait le deuil d'une nouvelle grossesse (douloureusement) mais je considérais que ce n'était pas raisonnable.
Et puis cette nouvelle grossesse est arrivée et là mon gynéco (Dr. K..... une femme extra) à pris les choses en main et grace à elle on a eu en une semaine un rdv avec une généticienne, chose qu'aucun médecin n'avait encore réussi à faire. Là en 3 semaines (délai super court) on a eu les premiers résultats : Michaël n'était pas X fragile, tout allait bien dans ses résultats (on sait qu'on peut pas détecter l'autisme mais on a rien trouvé d'anormal) et chez moi tout ok aussi. En plus ils ont pu détecter dans mon sang des cellules du foetus et ils ont pu nous annoncer que c'était une fille.
Je dois avouer qu'à partir du moment ou j'ai connu le sexe de l'enfant ma décision de garder le bb à était définitive. Je pense qu'il en aurait été de même s'il avait été un garçon mais je pense que j'aurais réfléchi plus longtemps. C'est vraiment stupide cette réaction car les filles sont aussi touchées par l'autisme bien que le risque soit moins élevé, mais j'ai su au fond de moi qu'elle ne serait pas atteinte et à partir de ce moment là je ne me suis plus jamais posé la question à savoir si elle allait être autiste ou non.
Je me suis quand même beaucoup informée sur les forums pour connaître le pourcentage d'autistes au sein d'une même famille et les réponses ne m'ont pas permis d'affirmer quoi que ce soit.
Et puis surtout je ne crois pas au hasard, et je me suis dit que ce bb allait arriver pour aider aussi Michaël. Qu'il allait surement se sentir stimuler par ce bout de choux qui allait progresser en même temps que lui et apprendre avec lui ce qu'il n'arrivait pas a faire de façon "innée".
Je dois dire que sur ce coup là mon mari n'a pas hésité une seconde. Ca a été un "oui on garde le bb" immédiat et sans réfléchir un seul moment. Je pense qu'il m'en aurait beaucoup voulu si j'avais pris la décision de ne pas le garder.
Cette situation réveille de mauvais démon et des questions que l'on ne préfère pas se poser. Alors à tous les parents qui sont dans cette situation ou qui envisage d'avoir un autre enfant je tiens à dire que oui on est pas parfait et que se poser la question de garder un bb qui a des risques d'être également autiste ne veut pas dire que l'on aime pas l'enfant qui est déjà là. Automatiquement on va se poser la question fatidique : "si j'avais su que mon enfant était autiste dans mon ventre est ce que je l'aurais gardé ?" et là ça fait très mal de simplement se dire que l'on ose se poser la question, car bien sur qu'on les aime nos pirates, la vie n'est pas toujours facile mais ils sont là, ils nous aiment de tout leur coeur bien qu'ils ne nous l'expriment pas toujours, ils sont nos au même titre que les autres et ils seront notre fierté malgré leur différence.
La question se posera toujours mais il ne faut pas culpabiliser. Il faut être sur de soi, de son couple, de sa famille et surtout être certain que si le nouvel enfant devait lui aussi être autiste vous serez capable (moralement) de l'assumer. Certaine mamans sur les forums me disait "et puis comme ça s'il est encore autiste tu sauras déjà ce qu'il te restera à faire et ce sera plus facile" j'ai trouvé à l'époque et je le trouve encore cette réponse vraiment alors moi je dirais une chose : si votre décision est prise (et si vous vous posez la question c'est qu'elle est déjà prise ) : la seule chose qui compte c'est que cet enfant sera le votre avec toutes ses qualités et ses défauts et que vous serez ses parents avec toutes vos qualités et vos défauts (faut me voir au réveil, je suis vraiment pas un cadeau pour mes enfants et mon mari, je suis vraiment une tête de )
Ah, je voulais aussi ajouter que la gyneco m'a suivi de manière très approfondi (le terme n'est peut être pas bien choisi pour une gyneco - bon c'était ma minute blonde comme dirait laulau), et que l'on a fait une amiosynthèse (surement mal écrit....) pour être sur que pas d'autres anomalies, et que l'échographie la plus importante (je me rappelle plus laquelle) je l'ai faite à Montpellier auprès d'un Dr. qui a lui même un enfant autiste. Nous savions bien à l'époque que toutes ces précautions étaient inutiles car rien ne peut se voir in-utero mais c'était quand même rassurant de se savoir suivi. Et puis le résultat est pas trop mal réussi (normal c'est le portrait de sa mère ), une petite fille belle comme un coeur qui possède un caractère bien trempé (ça c'est le côté du papa) et qui ne montre aucun signe autistique.
Mer 24 Juin - 9:44 par tiya095
» Jeux sur internet
Mer 24 Juin - 9:41 par tiya095
» presentation
Mer 24 Juin - 9:38 par tiya095
» Presentation
Dim 15 Fév - 15:53 par hounongan.medekon
» AIDE AUX PERSONNES EN DIFFICULTÉ (PRATIQUE OCCULTES)
Dim 15 Fév - 15:49 par hounongan.medekon
» maman d'un enfant ted et veut faire un 3e enfants
Dim 15 Fév - 15:48 par hounongan.medekon
» Proposition d'octroie de crédits entre PARTICULIERS.
Dim 15 Fév - 4:24 par laux61
» Une hormone contre l'autisme?
Mer 29 Oct - 10:37 par sfths5465
» Aide financière avec assurance
Lun 13 Oct - 17:08 par hurth